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Enorah Aguet

Publié le 11 mars 2024

TocToc vous embarque pour un voyage à Rome !

La capitale italienne est dotée d'une Histoire extrêmement riche et variée suite aux diverses périodes durant lesquelles elle fut influente. Ceci se traduit au travers de ses pépites architecturales variées, TocToc est parti à l'aventure pour vous !

Plongeons dans l’histoire fascinante de l’architecture romaine, une ville où chaque coin recèle un trésor historique. Des vestiges de l’Antiquité aux splendeurs de la Renaissance et du Baroque, Rome est un véritable musée en plein air, où les monuments emblématiques racontent l’évolution captivante du style architectural à travers les âges.

Comme ce fut le cas lors de précédents voyages, TocToc a porté un oeil affûté sur quelques pépites architecturales et souhaite vous les faire découvrir !

 

Le Colisée

 

Monument emblématique de la capitale italienne, le Colisée fut bâti entre 70 et 80 après J.-C.. Ce dernier mesure près de 190 mètres de long, pour 156 mètres de large et 50 de haut. Sa structure elliptique pouvait accueillir jusqu’à 50 000 spectateurs.

Composé de quatre étages, chacun avec des arcades de colonnes et surmonté d’un immense auvent appelé le vélarium, le Colisée était, pendant près de 400 ans, le principal lieu de divertissement de la ville. Eh oui, en ces lieux, se tenaient, entre autres, les célèbres combats de gladiateurs.

 

Façade du Colisée de nuit

 

Aujourd’hui, le Colisée demeure un symbole emblématique de l’ingéniosité, de la grandeur et de la culture de l’Empire romain, et il continue d’inspirer et d’émerveiller les visiteurs du monde entier par sa taille imposante et son histoire fascinante.

 

Chiesa di Sant’Ignazio

 

Rome est connu pour son lien étroit avec le christianisme. En effet, la ville est parsemée de diverses chapelles et églises toutes plus originales les unes que les autres.

L’une d’elle a particulièrement touché TocToc par sa somptueuse représentation de l’art baroque. Il s’agit de l’église de Sant’Ignazio.

Conçue par l’architecte jésuite Orazio Grassi, cette dernière présente une façade sobre mais élégante de style baroque tardif. L’intérieur de l’église est particulièrement remarquable pour son magnifique plafond en trompe-l’œil. Il crée l’illusion d’une immense coupole mesurant 30 mètres sur 40, elle est l’un des plus grand trompe l’oeil jamais réalisés. Celle-ci fut peinte par Andrea Pozzo et est considérée comme l’un des exemples les plus impressionnants de l’art baroque à Rome.

 

 

Plafond de l’église Sant’Ignazio

 

 

L’église abrite de nombreuses œuvres d’art remarquables, notamment des fresques, des peintures et des sculptures réalisées par certains des artistes baroques les plus renommés de l’époque. Parmi les œuvres les plus célèbres, on trouve la fresque du Triomphe de Saint Ignace, également peinte par Andrea Pozzo, ainsi que des sculptures de Pierre Le Gros et d’Alessandro Algardi.

 

 

Altare della Patria

 

 

En français « autel de la patrie », ce somptueux bâtiment d’environ 135 mètres de haut fut construit en hommage à Victor Emmanuel II, premier roi de l’Italie unifiée. Erigé sur la Piazza Venezia, ce monument a été construit par l’architecte Giuseppe Sacconi entre 1885 et 1925.

 

 

Altare della Patria – Le cavalier au premier plan représente Victor Emmanuel II, il repose sur le tombeau du Soldat inconnu.

 

 

De part sa façade monumentale ornée de colonnes corinthiennes, de sculptures allégoriques et de reliefs représentant des scènes historiques, il est un exemple remarquable de l’architecture néo-classique italienne.

L’Histoire de ce bâtiment est très riche, en effet, il fut symbole de la Rome Capitale, parallèlement à la Rome Papale représentée par le Vatican et la Rome Impériale par le Colisée.

Aussi, pendant la Première Guerre Mondiale le Monument à Victor-Emmanuel II a été le théâtre de bon nombre de regroupements. D’ailleurs, il abrite le tombeau du Soldat inconnu. Ce dernier a été retrouvé dans un tel état après la Première Guerre qu’il n’était plus identifiable. Ainsi, le soldat fut enterré ici pour représenter les milliers de soldats non-identifiés et morts durant la Guerre.

 

Alors, intrigués ?