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Publié le 26 juillet 2021

Thermo Chauffage, un partenaire précieux pour aborder la transition énergétique

Ricardo Gaspar, c'est vingt ans d'expertise, une passion intacte, une super équipe et trois entreprises cousines - Thermo-Chauffage, Détartrage Services Vaud SA et Minilco-Therm Sàrl - au service d'une clientèle à la recherche de conseils.

L’été qui peine à s’installer, le climat qui fait des siennes, tout cela nous pousse à nous demander ce que l’on pourrait faire pour minimiser notre influence néfaste sur la nature. Une réelle conscience verte s’installe dans les pays dits développés, suivie par les politiciens et donc par des normes et des lois.

Si, chez nous, la loi sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dite sur le Co2, n’a de justesse pas passé la rampe lors des votations du 13 juin 2021 (non à 51,59% au niveau national, mais 53,16% de oui dans le canton de Vaud), il est évident qu’un projet similaire verra le jour sous peu.

Un conseiller expérimenté

Que ce soit par conviction intime ou pour anticiper une future législation, il est désormais important de penser à la transition énergétique lorsque l’on construit ou que l’on rénove son bien, quelle qu’en soit la taille. Et dans un tel projet – notre chauffage doit bien durer au moins 20 ans – rien de tel que le conseil de quelqu’un d’expérience, comme Ricardo Gaspar, passionné par son métier depuis une vingtaine d’années, qui travaille de manière très efficace avec toute son équipe.

Trois entreprises en une

 

Installée depuis 2020 à Sullens, son entreprise est géographiquement placée à la croisée de chemins. Dans sa manière de faire aussi, puisque le patron est en fait à la tête de trois enseignes qui croisent leurs compétences: Thermo-Chauffage, la maison mère créé en 2005, Détartrage Services Vaud SA, arrivée dix ans plus tard et enfin Minilco-Therm Sàrl (brûleurs à mazout et gaz) complète le trio depuis 2016.

26 employés

 

Après un apprentissage de chauffagiste et sa maîtrise fédérale en poche, Ricardo Gaspar, qui a grandi à Crissier, crée sa propre entreprise à 23 ans « sur un coup de tête ».  Aujourd’hui à la tête de 26 personnes, c’est un patron heureux qui adore son métier, même s’il avoue que le Covid a changé énormément de choses, aussi bien au niveau approvisionnement  qu’humain. « Avant la pandémie, les pompes à chaleur commandées arrivaient la semaine suivante. Là, il faut compter presque six mois d’attente. Et c’est pareil dans tous les secteurs, je le vois avec mes collègues sur les chantiers… »

« Les clients savent qu’il faut viser l’écologie, mais pas forcément comment faire. Moi je vois ça venir depuis dix ans au moins. »

Son expérience, mais aussi sa facilité de contact font de lui un interlocuteur précieux quand on a besoin d’informations précises sur un domaine pas forcément connu de tous. « Les clients savent qu’il faut viser l’écologie, mais pas forcément comment faire. Moi je vois ça venir depuis dix ans au moins, explique-t-il avec un sourire franc. J’aime me tenir au courant de l’évolution de la technologie et du marché. Je regarde beaucoup ce qui se fait en Allemagne par exemple. Aujourd’hui, je conseille surtout la bivalence, c’est à dire une partie de son chauffage classique et une autre partie avec des énergies renouvelables. »

Evidemment, le choix n’est pas le même si on est un particulier qui construit ou rénove sa villa qu’une entreprise chargée de changer le système de chauffage d’un immeuble existant ou de planifier celui d’une future construction.

Le parallèle avec le marché automobile est facile. On aimerait beaucoup passer à une voiture électrique, mais toutes les garanties ne sont pas encore là pour assurer un service et un confort comparable à la voiture thermique, ne serait-ce qu’au niveau de la recharge. « Moi même je roule en électrique, qui est un choix super pour la ville, avoue Ricardo Gaspar. Mais pour les longs voyages, j’ai un véhicule classique, sinon c’est bien trop stressant. On passe son temps à devoir tout planifier et anticiper. »

La bonne équation

 

Mais revenons au chauffage. Au coeur de cette période de transition, la difficulté de trouver la meilleure équation entre efficacité, réalisme et investissement. « Les données sont à chaque fois différentes, avoue le spécialiste. Quand il s’agit d’un immeuble ancien et mal isolé, il vaut mieux continuer à chauffer principalement avec une chaudière à gaz, disons à 70% et le reste avec une pompe à chaleur air-eau qui elle est électrique. »

Et ce n’est qu’en travaillant avec un spécialiste qui connaît parfaitement le marché que l’on arriver à trouver sa solution sur-mesure. « C’est vrai que les pompes à chaleur sont des produits d’avenir, mais elles ne sont pas idéales dans toutes les situations. Elles sont assez bruyantes et doivent être installées sur des toits plats. Et au-dessus d’une température de l’air de 4 degrés, elles assurent le chauffage de l’eau. »

 

Thermo-Chauffage accompagne tous types de clients, selon son système de chauffage

Voilà pour les rénovations. Mais qu’en est-il des projets neufs? « Une grande majorité opte pour la pompe à chaleur géothermique, explique-t-il. Il faut procéder à plusieurs forages pour l’alimenter et cela se fait dès les fondations de l’immeuble. C’est un processus compliqué et coûteux qui n’a de sens que pour les nouvelles constrictions dont on peut prévoir et limiter la consommation. »

« Pour les villas, le challenge c’est souvent la place à disposition »

Et pour les maisons individuelles, quelle serait la solution idéale? « A nouveau, cela dépend si on parle de neuf ou de rénovation, analyse le chef d’entreprise. Il existe des petits modèles de pompes à chaleur air/eau qui sont assez silencieux. Sinon la géothermie est également possible. De nombreux clients optent pour un chauffage à pellets, mais cela demande plus d’entretien. En fait, pour les villas, le challenge c’est souvent la place à disposition. Certains clients sont encore contraints, par manque d’espace, à installer une chaudière à gaz murale. »

Visiblement, la bonne vieille cheminée n’a plus du tout la cote… « Détrompez-vous, elle est encore populaire, mais plus pour son esthétique que pour son efficacité. Les gens aiment l’ambiance d’un feu de cheminée. Mais nous, dans nos calculs, on ne les considère même plus comme une réelle source de chaleur. »

Des solutions sur-mesure

Thermo-Chauffage, tout comme ses clients, marche indéniablement dans le sens de l’environnement. Mais ce voyage, qui se fait par petits pas, est forcément parsemé d’embûches. « Je trouve toujours mon métier passionnant, mais c’est certain qu’il était plus facile il y a quelques années, rigole Ricardo Gaspar. Aujourd’hui, nous sommes face à de nombreux challenges: écologique, trouver une solution sur-mesure, réduire le bruit, réduire les coûts et réduire les délais malgré les exigences administratives, comme, par exemple, les autorisations longues à obtenir. Nos produits sont européens, mais certaines de leurs composantes viennent d’ailleurs. C’est là que se situe le gros du retard, surtout au niveau des matières premières. Le très bon contact permanent avec nos clients fait qu’ils se montrent très compréhensifs. »