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Enorah Aguet

Publié le 11 juillet 2023

Choc des générations : l’évolution des petites annonces

L'évolution exponentielle du coût des petites annonces immobilières peut interroger. En effet, jusqu'il y a quelques années, la publication de ces dernières était gratuite. Cette période est révolue ce qui impacte inévitablement les charges liées à la location d'un logement ! TocToc vous explique...

Comment étaient les annonces de biens à louer à l’époque ?

 

Jusque dans les années 90, la publication d’une annonce immobilière se faisait comme suit : le gérant préparait un texte attrayant qu’il envoyait par lettre ou fax à la maison d’édition. Elle se chargeait alors de sa publication dans le journal.

 

 

Petites annonces des années 80-90

 

 

La parution du journal, donc de l’annonce, était éphémère puisqu’elle ne durait qu’un jour. Cette dernière prenait, en général, 1/16ème de page et était passablement noyée au milieu des autres, car elles avaient toutes plus ou moins le même visuel. De plus, les annonces étaient en noir et blanc ce qui n’aidait pas à se démarquer de la concurrence.

 

A cette époque, l’important était de mettre en évidence les éléments clés pour convaincre le client potentiel. En effet, il n’était pas possible de mettre d’image. Les atouts du logement devaient être choisis judicieusement pour se démarquer. Les prix des annonces standards variaient  en fonction du nombre de lecteurs du journal et pouvaient atteindre CHF 400.-/parution. Ce montant était à la charge du propriétaire et devait, parfois, se renouveler plusieurs fois par mois.

 

 

Quels ont été les seuils de cette évolution ?

 

Entre les années 95 et 2000, les premiers sites Internet sont apparus et, avec eux, les annonces immobilières en ligne. Pour s’implanter sur le marché et inviter les clients à la nouveauté, ces sites offraient les publications. Les propriétaires pouvaient publier autant de fois qu’ils le voulaient et gratuitement. L’énorme plus qu’a apporté l’arrivée de ces sites est la possibilité de mettre en ligne des photos ! Des descriptions plus explicites et les images ont complété les indications essentielles précédemment mises en avant.

 

Au fil des années, ces sites ont pris une telle ampleur que la balance « annonce presse papier » et « annonce presse digitale » s’est complètement inversée. Aussi, différentes plateformes conçues uniquement pour la diffusion de ce genre d’annonces ont été créées. Ces portails immobiliers permettent aux locataires de trouver en un seul et même endroit les propositions de location de différentes régies.

 

Puis, très rapidement, la mise en place des annonces a commencé à être payante et les prix n’ont fait qu’augmenter au fil de la vague digitale déferlante. Actuellement, les prix pour une publication digitale de 30 jours tendent à atteindre la même fourchette que les prix de la presse papier. Néanmoins, la majeure différence entre les deux types d’annonces réside dans le temps de publication. Une annonce papier ne sera publiée que pour un jour alors qu’une annonce digitale le sera, généralement, de manière continue jusqu’à la location ou la vente d’un bien.

 

 

Qu’en est-il maintenant ?

 

Les prix des annonces sont fixés par les portails et peuvent varier considérablement. Ces derniers mettent en place des stratégies commerciales diversifiées, afin de rendre leur plateforme attractive. Notons, toutefois, que lors de parutions d’annonces, il est requis de non seulement prendre en considération les coûts liés aux portails, mais également ceux des différents canaux de communication (réseaux sociaux, référencement sur les moteurs de recherche,…). Ceux-ci, bien que fréquemment vendus comme gratuits, demandent des budgets conséquents pour créer de la visibilité.

 

 

Petite annonce actuelle

 

 

A titre d’exemple, au moment de la rédaction de cet article, on peut estimer le premier prix d’une annonce sur un portail à environ CHF 200.- pour 30 jours (il peut s’avérer beaucoup plus élevé!). A cela s’ajoutent les coûts liés aux publications sur les réseaux sociaux, ainsi qu’un éventuel budget attribué au référencement payant sur Google. Au final, chaque annonce, pour être vue, engendre des coûts non négligeables.

 

Au vu du nombre énorme d’annonces publiées par jour sur les différents portails immobiliers, garder une annonce bien positionnée durant sa publication est impossible sans faire appel à ces solutions coûteuses. Le temps de la gratuité des annonces pour les propriétaires est bel et bien révolue !

 

 

Pour aller plus loin

 

Pour éviter de se noyer dans la masse comme ce fut le cas à l’époque et dans l’optique de mettre en évidence certaines de nos annonces sur les moteurs de recherche, il est important de mettre en place une bonne stratégie de référencement. Le SEO (Search Engine Optimization), soit le référencement naturel, vise, en fonction des mots choisis dans notre annonce et à la qualité du contenu, à optimiser son positionnement sur Google. Plus le SEO est bon plus notre visibilité le sera. Le SEA (Search Engine Advertising) est un référencement payant, c’est-à-dire que l’on paie Google pour améliorer notre place sur le moteur de recherche. Actuellement, pour être bien référencé, faire appel à ces méthodes est presque inévitable.

 

Cogestim, en acteur immobilier majeur vaudois, a toujours été à l’écoute de ces évolutions et met un point d’honneur à proposer à sa clientèle les méthodes les plus actuelles. Lors de la publication d’annonces, nos spécialistes mettent tout en œuvre pour leur offrir un maximum de visibilité et permettre une location / vente rapide à un prix favorable. De nos jours, les canaux de communication sont multiples, évolutifs et il est de notre devoir de les maîtriser. La bonne nouvelle est que ces outils sont d’une puissance redoutable. La moins bonne … cela coûte de plus en plus cher !

 

N’hésitez pas à faire appel à nos services. Cogestim vous accompagne dans vos démarches immobilières !