Immobilier therese

Thérèse Courvoisier

Publié le 27 octobre 2021

De l’ampoule à la domotique avec Uniwatt

Antonio Pérez et Miguel Rios sont à la tête d'une entreprise de 20 personnes qui œuvrent aussi bien à l'EPFL que chez les particuliers. Avec une demande croissante pour des intérieurs entièrement connectés et surtout sans fils visibles!

Qui n’a pas rêvé de voir un jour disparaître tous les fils de son logement? On envoie des gens presque tous les jours sur la lune et pourtant on continue à devoir fixer des câbles le long de nos plinthes et à planquer les multiprises dans des boîtes en plastique conçues tout exprès, mais tout sauf esthétiques!

 

Appareils électriques omniprésents

 

Dans nos vies actuelles, les appareils électriques sont omniprésents. Dans la cuisine, le grille-pain, l’extracteur de jus, la bouilloire, la machine à café et le robot ménager se battent pour avoir accès aux prises. Dans la salle de bains, c’est pareil avec le sèche-cheveux, le fer à lisser, la brosse à dents ou la tondeuse. Et même si ces appareils se rechargent, il faut bien qu’à un moment ou à un autre, on les branche au secteur.

 

Antonio Pérez et Miguel Rios, directeurs d’Uniwatt.

 

« C’est vrai que les fils, on nous en parle souvent, confirme Antonio Pérez, qui dirige avec son associé, Miguel Rios, la société Uniwatt. Il y en a de moins en moins avec des modules sans fil pour la plupart des commandes, mais l’électricité doit tout de même arriver vers l’appareil. On essaie de gainer un maximum, pour que cela soit plus esthétique. »

 

Planification consciencieuse

 

Réduire le nombre de fils, faciliter les commandes de nombre d’appareils dans des logements de plus en plus connectés, tout en essayant de respecter un maximum l’environnement, voilà les challenges des électriciens d’aujourd’hui. Une transition qui se planifie consciencieusement pour les constructions, mais qui s’avère parfois complexe lors des rénovations.

 

« On échange aussi énormément avec nos employés, avec les autres corps de métier que l’on côtoie sur les chantiers et avec les clients. »

 

Active aussi bien auprès des particuliers que de bien plus gros clients avec des besoins très spécifiques, Uniwatt s’applique à trouver une solution adaptée à chaque problématique. « Pour cela, la communication est essentielle », précise Antonio Pérez, lui-même constamment connecté via son téléphone portable. « Avec mon associé, nous nous appelons plusieurs fois par jour. On échange aussi énormément avec nos employés, avec les autres corps de métier que l’on côtoie sur les chantiers et avec les clients. C’est essentiel pour comprendre leurs besoins et pour que tout roule le mieux possible. »

Les deux « révolutions » les plus récentes dans le secteur de l’électricité ont été l’arrivée de la LED à basse consommation et la domotique. « Avec les LED, on peut faire énormément de choses », propose Antonio Pérez. « On peut aisément varier la puissance de la lumière, mais aussi sa couleur. Certaines personnes préfèrent le LED blanc chaud, pour une ambiance plus cosy à la maison ou son effet calmant sur les enfants, d’autres le blanc froid, plus adapté à un cabinet médical. »

Certaines marques proposent des installations avec des variateurs et des ambiances préprogrammées pour chaque pièce. Sympa, par exemple, de se faire réveiller en douceur tous les matins par une aube artificielle.

 

La domotique accessible à tous

 

Mais ce qui fait rêver de plus en plus de gens, c’est la domotique. Arrivée sur nos marchés il y a quelques années, son prix prohibitif la réservait à une certaine élite. Aujourd’hui, elle s’est démocratisée. Le rêve de commander son éclairage, ses stores ou encore son four depuis un seul et même pavé accroché au mur, ou même depuis son smartphone, est désormais une réalité pour beaucoup d’entre nous.

 

La domotique permet de tout contrôler depuis le même endroit.

 

« L’offre est variée et on arrive à obtenir de très bons rapports qualité-prix avec des appareils milieux de gamme », explique Antonio Pérez. « Mais quel que soit le choix du client, l’important est de tout planifier au préalable, afin que l’installation soit la plus logique possible. Une fois les fils installés, on peut changer la commande d’un interrupteur sans avoir à toucher au câblage. Nous intervenons aussi bien au niveau de l’installation que de la programmation. »

Un savoir-faire qui s’apprend au fur et à mesure. « Nos monteurs-intégrateurs suivent des cours pour être à jour. Dans ce secteur, le marque KNX propose un mélange de tous les produits de ce protocole, c’est une solution très intéressante. »

Avec son fonctionnement futuriste, la domotique séduit un large marché de consommateurs. « Avec ses avantages et ses inconvénients », conçoit Antonio Pérez. « Quand tout fonctionne c’est vraiment assez bluffant, mais si on égare son téléphone portable et qu’on ne peut plus rentrer chez soi, alors là c’est nettement moins chouette! »

Et pour celles et ceux qui s’inquiètent de l’omniprésence d’ondes, la solution est toute simple. « Il y a des personnes qui peinent vraiment à dormir et qui sont atteintes dans leur santé », explique le professionnel. « Pour eux, il existe un moyen de couper les disjoncteurs au moment d’aller se coucher. Non seulement les lumières et tous les appareils électriques sont éteints, mais il n’y a plus du tout de courant qui passe dans les fils. » De quoi dormir sur ses deux oreilles.

 

Uniwatt en quelques mots

 

Uniwatt est une entreprise générale d’électricité, fondée en 2017, par Antonio Pérez et Miguel Rios. Il s’agit en fait de la reprise de la société Baumberger et fils, où le premier d’entre eux a fait son apprentissage entre 1994 et 1998. Uniwatt, qui emploie 20 personnes, est essentiellement active dans le grand Lausanne et alentours, avec également plusieurs mandats dans la région yverdonnoise.

« Nous proposons tous les services – du dépannage aux plus gros travaux, comme c’est le cas sur le chantier Métamorphose à la Blécherette », énumère Antonio Perez. « Nous avons gardé énormément de clients du passé et sommes très fiers de cette fidélité. Et quand on travaille avec les gérances, comme c’est le cas avec Cogestim, on se retrouve avec les mêmes partenaires ce qui est vraiment précieux, côté contact et organisation. »