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Julia Jeanloz

Publié le 8 août 2019

Qualité de vie en entreprise: l’importance des zones de partage pour les collaborateurs

Cogestim a décidé de transformer son siège, afin d’en faire un environnement de travail plus épanouissant, garant de la réalisation d’un travail de qualité. TocToc, toujours à l’affût des moindres nouveautés qui chamboulent la vie du Groupe, vous propose d'aborder, à travers cette chronique, les grands thèmes du futur chantier.

De nombreuses entreprises mettent en oeuvre des initiatives visant à renforcer la qualité de vie au travail des employés et entrant en résonance avec la représentation, communément admise, du bien-être comme levier de croissance en entreprise. En effet, d’après Promotion Santé Suisse, le Job Stress Index 2018 montre qu’une personne sur quatre (27.1%) souffrirait de stress au travail, un stress qui se traduit par de l’absentéisme ou du présentéisme, soit des collaborateurs qui sont à leur bureau mais qui ne travaillent pas (Promotion Santé Suisse, Job Stress Index 2018. Indicateurs relatifs au stress chez les personnes actives en Suisse, Feuille d’information 34, septembre 2018). Bien évidemment, la source du stress peut être multiple, mais la sérénité au travail est un facteur non négligeable et Cogestim travaille continuellement pour l’offrir à ses collaborateurs.

 

La qualité de vie au travail, une préoccupation qui a du sens

 

Selon le principe de l’offre et la demande, une entreprise sans collaborateurs ne fonctionne pas. Ainsi, depuis quelques années, force est de constater que certains groupes, moyens et grands, mettent en oeuvre plusieurs actions ou stratégies visant à nourrir la motivation de leurs collaborateurs en leur offrant un cadre stimulant et en tentant de répondre au mieux à leurs attentes. En effet, dans un marché de l’emploi hyper-concurrentiel et dans une société évoluant continuellement, les attentes ne sont plus les mêmes aujourd’hui qu’hier; le bien-être des salariés est devenu l’une des priorités dans le pipeline de nombreuses directions générales. En réponse à cette préoccupation, le marché des offres RH se développe et évolue. Une manière, pour les entreprises, de se démarquer, de cultiver leurs spécificités, de travailleur leur marque employeur à l’interne comme à l’externe, en satisfaisant au mieux les attentes des collaborateurs.

Or, si l’on admet le caractère multi-dimensionnel du concept de santé, on s’accorde aussi sur le fait que le bien-être passe également par l’aménagement des espaces de bureau.

 

Le réaménagement des locaux de l’agence Cogestim de Lausanne comme levier du changement

 

Résultante de ce qui précède, le projet de réaménagement de l’agence Cogestim de Lausanne a permis d’aboutir à de nombreuses réflexions sur l’utilisation des espaces, dont les lieux de pause et de bien-être, au sein de l’agence. Ceux-ci se composeront de lieux de détente, d’un baby-foot et d’une cafétéria adaptative, plus conviviale que la précédente. Ces projets d’aménagement font également suite aux conclusions d’une enquête de satisfaction interne en 2017.

cogestim bureaux zones détente

Les espaces de détente pour les collaborateurs permettront à ces derniers de se ressourcer, de resserrer les liens au sein des teams ou entre les différents services, afin de développer une meilleure communication d’équipe et une collaboration plus efficace. Parce que prendre des pauses qualitatives permet de garder un esprit vif et éveillé.

De manière plus générale, de tels espaces peuvent également concourir à améliorer le climat au sein de l’environnement dans lequel ils sont déployés. Du côté de l’entreprise, cela permet de maintenir voire d’accroître la performance économique et de nouer des relations professionnelles qualitatives et, si possible, de long terme. En bref, ces espaces de détente bénéficient autant aux collaborateurs qu’aux dirigeants.

 

Une entreprise qui se soucie de la qualité de vie de ses collaborateurs

 

Outre l’aménagement du lieu de travail, Cogestim adopte une vision plus globale pour améliorer les conditions de travail de sa centaine d’employés et tout le monde en ressort gagnant. Citons ici deux exemples: en réponse aux difficultés de concentration déclenchées par de fréquentes interruptions, la Direction générale, soutenue par le Service des Ressources humaines, a instauré des bloc-horaires pendant lesquels les salariés ne reçoivent plus d’appels. De plus, afin de permettre aux nouveaux collaborateurs de débuter de manière sereine, le Service Marketing & Communication, en collaboration avec le Service RH, a mis en place plusieurs actions visant à améliorer la qualité de l’accueil, ainsi qu’un système de parrainage depuis juillet 2019. Ce type de démarches complète de nombreuses prestations RH offertes.

En effet, dans une économie de services où la qualité relationnelle apparaît comme un élément primordial de différenciation, les entreprises ont tout intérêt à prendre au sérieux les attentes des collaborateurs. Ici, le digital qui multiplie les outils, les canaux et les contacts est à la fois vecteur de progrès, voire d’innovation, mais recèle également de nouvelles sources de stress et de risques (fracture numérique, diffamation sur les réseaux sociaux, etc.) auxquels sont exposés les collaborateurs. De ce fait, il apparaît évident, pour la fonction RH, que le collaborateur, en tant partie prenante de l’organisation, soit traité à travers le prisme d’une éthique de la réciprocité de la part de cette dernière.