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Joana Ferreira

Publié le 28 mars 2018

Un joli succès pour le projet humanitaire à Mugomba !

En juillet 2017, Joana a mis entre parenthèses son poste d'assistante de direction pour mettre ses compétences et sa motivation au profit d'un projet humanitaire en Ouganda. Retour sur le succès de ce joli projet altruiste soutenu par Cogestim !

Tout d’abord, un petit rafraîchissement pour celles et ceux qui n’auraient pas lu les trois premiers volets de mon voyage humanitaire en Ouganda

En juillet 2017, je me suis rendue avec un groupe de 12 autres filles en Ouganda dans le but de passer trois semaines sur place et participer à la construction de cinq salles de classe pour le petit village de Mugomba afin d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage. Le projet visait également à sensibiliser les élèves à l’importance d’avoir une bonne hygiène. Tout cela était bien entendu organisé par le biais d’une organisation professionnelle, à savoir Nouvelle Planète.

Après plusieurs mois, le projet a pu être finalisé ! Voici donc un petit retour sur le projet terminé et les impacts (positifs !) de celui-ci sur les villageois et écoliers.

 

Des résultats directs encourageants pour la suite!

Récemment, nous avons été informées par Nouvelle Planète que le projet était terminé et que tous les objectifs fixés avaient été largement atteints et à la hauteur des attentes des villageois ! Toute l’équipe de bénévoles est donc super fière et heureuse 🙂 !!!

projet humanitaire ouganda
Les nouvelles salles de classe ont été construites « en dur », ce qui améliore les conditions d’enseignement

En effet, 48 nouveaux élèves se sont inscrits (26 filles et 22 garçons), un ratio plutôt rare pour la région. L’école accueille à ce jour 689 élèves contre 545 au début du projet. Cette augmentation de 26% est très réjouissante.

De plus, un « club d’assainissement » a été créé au sein de l’école et compte 45 enfants engagés. Ils se réunissent régulièrement pour évaluer la situation sanitaire au sein de l’école et environ et suivent des cours sur l’importance de l’hygiène corporelle personnelle, l’usage de poubelles, le nettoyage des sanitaires, la sensibilisation à la problématique du VIH, l’hygiène féminine, etc… Grâce à leur motivation et leur formation, ces écoliers peuvent sensibiliser leurs camarades à ces sujets. Ensuite, les élèves transmettent les informations à leur famille. Ainsi, de nombreux villageois profitent de ces conseils !

 

Des impacts positifs indirects sont aussi attendus

Auparavant, l’école était désignée comme « essomero ly’ebibawo ». Vous ne comprenez pas 🙂 ? Je traduis ! Cela signifie « l’école en bois ». Aujourd’hui, ce surnom a été abandonné et les villageois sont fiers de cette infrastructure.

La relation entre l’école et les parents des élèves s’est également améliorée puisqu’ils ont davantage confiance en l’enseignement donné dans ces structures adéquates. Ainsi, ils sont plus favorables à y scolariser leurs enfants. Ils apprécient surtout le fait que les écoliers peuvent suivre les cours toute l’année, même en cas de pluie. Auparavant, la pluie s’infiltrait dans le bâtiment et dérangeait les cours.

projet humanitaire ouganda
Aperçu d’une nouvelle salle de classe

Ces nouvelles conditions encouragent les enseignants à donner des cours et les enfants sont plus motivés à apprendre. Une bonne scolarisation permettra aux écoliers de mieux réussir leurs examens et donc, à terme, d’accéder à des perspectives professionnelles plus vastes. Je pense que Margaret Nakato, de l’équipe de coordination en Ouganda (KWDT), exprime parfaitement dans son rapport une des raisons pour lesquelles nous nous sommes toutes engagées dans ce projet : « L’éducation est un instrument essentiel à la lutte contre la pauvreté. »

 

Mot(s) de la fin

J’espère que ces articles sur mon expérience vous auront plu et, qui sait, auront donné à certains l’envie de voyager et de s’engager dans un projet humanitaire. Comme le disait Pythagore : « Un homme n’est jamais aussi grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un enfant.» J’en profite aussi pour remercier Cogestim SA qui a généreusement soutenu financièrement ce projet humanitaire.