Communauté joana-ferreira

Joana Ferreira

Publié le 10 août 2017

Voyage en Terre inconnue (1/3): récit d’une expérience humanitaire en Ouganda

Comme promis dans mon profil, je me suis engagée à vous faire voyager! Je vais donc vous faire part d’une expérience humanitaire que je m’apprête à vivre et que je souhaite partager avec vous.

En novembre 2016, je suis « tombée » sur un stand de l’organisation d’entraide internationale « Nouvelle Planète » lors du salon des métiers à Beaulieu (Lausanne). Et là, ce fut la révélation : je veux donner de mon temps et de mon énergie aux autres!

 

Nouvelle Planète

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, Nouvelle Planète est une organisation d’entraide basée à Lausanne. Elle met en place différentes stratégies d’actions dans des pays définis, afin d’améliorer la situation de populations défavorisées. Elle travaille notamment avec des équipes de coordination locales qui sont à même d’analyser les projets proposés. Chaque projet est issu de demandes de groupes ou d’associations régionales. Cette fondation s’assure que chaque projet soit concret et que l’objectif de réalisation soit clair, mesurable et durable. L’environnement, la participation des femmes et la défense des minorités ethniques sont des valeurs défendues par Nouvelle Planète. Elle organise notamment des voyages d’entraide.

 

Le projet en Ouganda

Me voici donc participante à l’un de ces voyages. Le projet auquel je prends part a lieu en Ouganda, plus précisément dans le village de Mugomba. Le projet vise à améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage en y construisant cinq salles de classe. Le bâtiment scolaire actuel accueil 545 enfants dans des conditions d’enseignement « quelque peu » précaires. J’ai choisi ce projet car je voulais apporter mon aide à une action utile pour les enfants principalement. De plus, j’aime bien bricoler et je suis quelqu’un de plutôt manuel. C’était donc parfait.

projets nouvelle planète ouganda
Enseignement en extérieur – Ouganda 2017 – ©Joana Ferreira

Les buts du projet

Il s’agit en premier lieu d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage. La mise en place d’une infrastructure adaptée à l’éducation est essentielle pour atteindre ce premier but. Nous cherchons également à encourager les parents à scolariser leurs enfants, principalement les filles. En effet, celles-ci sont encore minoritaires en termes de scolarisation. Une autre priorité est d’améliorer les conditions d’hygiène des enfants. En améliorant les conditions d’enseignement, d’apprentissage et d’hygiène, nous pouvons espérer offrir de meilleures conditions de vie aux communautés de la région et lutter contre l’exode rural.

Les résultats attendus

La construction du bâtiment scolaire comprenant cinq salles de classe, qui viennent s’ajouter aux trois salles de classe existantes, est le principal élément du projet. Les travaux ont commencé il y a quelques mois, et la structure d’un des deux bâtiments est déjà terminée (murs, fenêtre et toit). Il s’agit donc de finir ces travaux afin d’offrir une nouvelle infrastructure aux élèves. Mais ce n’est pas tout. Notre mission ne s’arrête pas là. Il nous a également été proposé de collaborer avec le « Club d’assainissement » local, mis en place précédemment. Il a pour rôle de sensibiliser les enfants à l’importance d’une bonne hygiène et de veiller à ce que les infrastructures soient maintenues dans un bon état. Ainsi les enfants en parleront à leurs parents et propageront leurs acquis autour d’eux.

ancienne école
Ecoliers devant leur future ancienne école – Ouganda 2017 – ©Joana Ferreira

Les bénéficiaires

Les principaux bénéficiaires sont les 545 enfants actuels de l’école et ses 11 enseignants. A terme, plus de 700 écoliers pourraient profiter chaque année de l’amélioration des conditions d’enseignement. Dans une plus large mesure, cela pourrait également être toute la communauté qui pourrait être impactée positivement.

 

La mise en place du projet

Pour mettre en place ce projet, Nouvelle Planète se charge de récolter des dons auprès de sociétés ou d’individus. De notre côté (les participants au voyage), nous devons également récolter des fonds. Nous avons donc effectué plusieurs actions (ventes de pâtisserie, cours de danse et fitness, envoi de lettres, etc…). Cogestim nous a également mandaté pour du classement à l’interne. Ce fut une aide des plus précieuses car, grâce à elle, nous avons pu récolter un tiers des fonds nécessaires.

La mise en place du projet passe également par des réunions de groupe avant de partir (organisées séparément pour chaque voyage d’entraide). Nouvelle Planète propose aussi des ateliers pour nous sensibiliser et nous préparer à faire face à une autre culture, à des mentalités complètement différente de la nôtre.

Ainsi préparée, je pars pour trois semaines, entre juillet et août 2017, en « Terre inconnue ». N’ayant pas d’électricité et, du coup, pas Internet dans le village où je me trouverai, je vous ferai part de mon expérience et de mes ressentis dès mon retour.

Classe au travail
Classe au travail – Ouganda 2017 – ©Joana Ferreira

Au plaisir de partager cela avec vous!

P.S. Pour plus d’information sur la fondation, je vous propose de vous rendre sur le site www.nouvelle-planete.ch et si vous souhaitez faire un don pour ce projet, sur la page Fengarion.